mercredi 4 juillet 2012

Le discours du Premier ministre à l'Assemblée nationale


Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale. (capture d'écran)


Jean-Marc Ayrault c’est livré à un exercice très difficile, celui de s’exprimer devant nos parlementaires pour énoncer sa politique générale.
Comme ses prédécesseurs, il a été chahuté. Le Premier ministre est resté malgré tout malgré concentré sur ses fiches, ses notes, pour exprimer le chemin qu’il veut nous faire emprunter. Avec un ton lent, grave sur certains point. Son discours a été long, parfois ennuyeux, à certains moments, intéressant. Il est difficile de critiquer la forme tant l’exercice est fastidieux.
Mais sur le fond nous pouvons être en désaccord ou en adéquation. L’UMP se devra d’être en opposition sur tous les points, par principe, pour contredire. Les alliés du PS, ne seront qu’approbation, sans réflexion aucune.
Quelle belle image de notre pays où les personnes sensées nous représenter, nous le peuple, représentent seulement leur parti, sans se soucier de notre sort !
Nous assistons à une valse des étiquettes. Un jour l’un est l’opposition quand l’autre est dans la majorité. Cette danse est sans fin et surtout sans solution. Je ne veux plus de ce clivage droite/gauche que l'on nous impose comme seule et unique vision. Je ne veux plus de ce choix politique qui mène notre pays à la ruine, au désordre social. Nous sommes bien loin de notre héritage Gaulliste.
Malgré cela, j’ai écouté le discours du Premier ministre avec beaucoup d’attention pour apprendre de nouvelles mesures. Et bien, j’ai été déçu, aucune mesure inédite, il ne s’agissait que d’une simple énonciation des mesures données lors de l'élection présidentielle. Certains diront que c’est un discours redondant, d’autres de cohérence. Une chose est sure, c’est un discours Hollandien .
Seule chose à noter, la rigueur. Quelle soit de gauche ou de droite, elle sera présente avec des conséquences que nous devrons surmonter ensemble. En ces temps de crise, il faut savoir s’unir, savoir se rassembler pour que la République en sorte victorieuse.
 En espérant que l’opposition ne s’opposera pas par principe et que la majorité n'acquiescera pas sans broncher ! Chers parlementaires, faites évoluer les débats, faites en sorte que nous ne soyons pas dans une partitocratie !
J’aimerai enfin relever que le thème de l’immigration n’est pas un sujet principal dans l'hémicycle. Ce thème  ne prend de l’importance que lors des élections. Preuve que ce n’est pas LA cause de nos maux.


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