Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale. (capture d'écran)
Jean-Marc Ayrault c’est livré à un exercice très difficile, celui de s’exprimer devant nos parlementaires pour énoncer sa politique générale.
Comme ses prédécesseurs, il a été chahuté. Le Premier
ministre est resté malgré tout malgré concentré sur ses fiches, ses notes, pour
exprimer le chemin qu’il veut nous faire emprunter. Avec un ton lent, grave sur
certains point. Son discours a été long, parfois ennuyeux, à certains moments,
intéressant. Il est difficile de critiquer la forme tant l’exercice est
fastidieux.
Mais sur le fond nous pouvons être en désaccord ou en
adéquation. L’UMP se devra d’être en opposition sur tous les points,
par principe, pour contredire. Les alliés du PS, ne seront qu’approbation, sans
réflexion aucune.
Quelle belle image de notre pays où les personnes sensées
nous représenter, nous le peuple, représentent seulement leur parti, sans se
soucier de notre sort !
Nous assistons à une valse des étiquettes. Un jour l’un
est l’opposition quand l’autre est dans la majorité. Cette danse est sans fin
et surtout sans solution. Je ne veux plus de ce clivage droite/gauche que l'on
nous impose comme seule et unique vision. Je ne veux plus de ce choix politique
qui mène notre pays à la ruine, au désordre social. Nous sommes bien loin de
notre héritage Gaulliste.
Malgré cela, j’ai écouté le discours du Premier ministre
avec beaucoup d’attention pour apprendre de nouvelles mesures. Et bien, j’ai
été déçu, aucune mesure inédite, il ne s’agissait que d’une simple énonciation
des mesures données lors de l'élection présidentielle. Certains diront que
c’est un discours redondant, d’autres de cohérence. Une chose est sure, c’est
un discours Hollandien .
Seule chose à noter, la rigueur. Quelle soit de gauche ou
de droite, elle sera présente avec des conséquences que nous devrons surmonter
ensemble. En ces temps de crise, il faut savoir s’unir, savoir se rassembler
pour que la République en sorte victorieuse.
En espérant que
l’opposition ne s’opposera pas par principe et que la majorité n'acquiescera
pas sans broncher ! Chers parlementaires, faites évoluer les débats, faites
en sorte que nous ne soyons pas dans une partitocratie !
J’aimerai enfin relever que le thème de l’immigration
n’est pas un sujet principal dans l'hémicycle. Ce thème ne prend de l’importance que lors des
élections. Preuve que ce n’est pas LA cause de nos maux.
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