dimanche 17 mai 2015

Quand les Grenoblois financent les fantaisies de Piolle !

 Crédit Reuters



Quand les Grenoblois financent les fantaisies de Piolle !


Remettre au goût du jour la journée des tuiles voici, le projet d’Eric Piolle et de la municipalité.

En effet, l'idée est de rappeler aux Grenoblois et Grenobloises et à la France entière ce mémorable événement de l’Histoire de France qui marquât sans nul doute l’un des points de départ de la révolution française. Et quoi de mieux pour se faire qu’un gigantesque banquet royal qui en fera saliver plus d’un et tout ceci aux frais de la princesse ou plutôt de son altesse royale, Mr le maire Eric Piolle. Et pour couronner le tout notre aimable serviteur qui a apparemment la folie des grandeurs veut faire de ce banquet le plus grand du monde pour figurer sur le livre des records.

Quoi de mal me diriez vous à vouloir promouvoir notre ville dans le monde entier, quel énorme coup de pub s'écrieront d’autres personnes, ou encore quelle idée lumineuse.
Sauf que malheureusement, tout ceci a un coût et pas des moindres, on parle de 150 000 euros à 500 000 euros pour réaliser un triste record.

Si le repas se veut somptueux, la note de ce banquet sera plus que salée et risque d'être difficile à avaler par les contribuables Grenoblois. 
Alors gaspillage ? Ou investissement ? Pour quelle politique publique ? Je ne sais pas !

En tout cas, ce qui est sûr, c’est que de plus en plus d’associations sont à l’agonie à cause du non-renouvellement total ou partiel des subventions qui leur étaient attribuées avant la venue de la nouvelle municipalité.



- Suppression nette de la subvention  de 400 000 euros allouée aux musiciens du Louvre.
- Politique culturelle floue.
- Baisse générale des subventions aux associations.

 
Professionnels, et bénévoles dénoncent ce cruel manque de soutien. Eux qui luttent quotidiennement pour notre bien vivre ensemble mériteraient sans doute plus de considération dans ce Royaume.


Et vous que feriez-vous avec 500 000 euros ?



Lahcen Benmaza.

samedi 9 mai 2015

Valls démissionne de son poste de premier ministre ...

 Valls démissionne de son poste de premier ministre ...


Si Emmanuel Todd se demande qui est Charlie, moi je me demande qui est Manuel Valls?
Est-il un fervent républicain de gauche comme il le prétend ? Ou El Blanco alias le raciste, le xénophobe, l’islamophobe, comme le montrent certains propos compromettants enregistrés en off lors d’une ballade en 2009 dans une brocante de la ville d’ Evry, ce qui lui vaudra ce surnom d'El Blanco ou El Blancos. D’autres sorties pas très politiquement correct, viendront alimenter ce personnage peu fameux. Pire son entêtement à ne pas vouloir utiliser le terme d'islamophobie, préférant parler de racisme anti-musulman, sème encore plus le doute à son sujet.

A trop vouloir jouer sur les mots et les formes on n’en oublie parfois le fond et l'essentiel et surtout on s’y perd. Quand Marine le Pen tente de nous faire croire que le FN n’est ni xénophobe ni raciste, Manuel Valls s’efforce pour sa part de soigner son image de «facho de gauche», et séduire ainsi l'électorat de l’extreme droite. Je ne sais pas encore à qui profitera cette partie de poker menteur, ou qui est le plus raciste des deux, mais il faudra bien que cette imposture cesse.

La récente sortie du premier ministre sur le livre polémique d’Emmanuel Todd confirme clairement ce numéro d'illusionniste, ces pratiques électorales de mauvais goût, et ce comportement schizophrénique. Ne serais-ce pas ici encore une façon d’ignorer, de nier et de ne pas assumer la  triste réalité ? 

Valls démissionne de son poste de premier ministre, et débute une carrière de critique littéraire.

Se permettant d’oublier qu’une Vague de populisme traverse toute l'Europe ces dernières années,
sur un fond de racisme anti-musulman ou islamophobe et qu’il l'appelle comme bon lui semble. Et le moins que l’on puisse dire c’est, que la France n'échappe pas à cette règle malheureusement. Les crises identitaires, économiques, et le terrorisme, renforcent les replis communautaires et attisent les haines. Lois sur le foulard, débat sur l’identité nationale, laïcité, le hallal etc... illustrent bien cette tendance.
Il est très facile de comprendre que le débat public et politique tourne autour de la question de l’islam et de sa pratique en France. Les amalgames douteux qui en découlent,  contribuent sans cesse à la stigmatisation des étrangers, des immigrés et en règle générale des musulmans.
Apres Les attentats de janvier 2015, après l’immense émotion, après cette union républicaine, quelles fruits avons-nous récoltés?

Une dictature intellectuelle ? Une dictature de la pensée ? Soit tu es Charlie, soit tu es un traitre ou pire un terroriste, la garde à vue de cet enfant de 8 ans en est un triste exemple.
Explosion des actes islamophobes et antisémites  (agressions, discriminations, profanations, etc..), sans parler de la montée du FN, sont autant de réalités que personne ne peut ignorer non plus.

Dernièrement Mr Menart, un élu de la République prétend ficher les enfants d'écoles primaires de sa ville sur des critères ethniques et confessionnels.
Que dire sur les propositions de lois visant à réduire les libertés individuelles (port du voile dans les crèches à domicile)
Adoption d‘une loi liberticide sur le renseignement. Peut on franchement dire que ces faits dénotent de la bonne santé de notre République ? Je ne pense pas !
Alors, que faut- il de plus à  Mr Valls et à toute la classe politique pour se montrer responsable face à cette situation critique.

Une prise de conscience générale s’impose, pour mettre fin à cette surenchère d’idées et d’actes racistes, islamophobes et antisémites. Enfin sans une réelle volonté politique pour faire changer les choses dans le bon sens, la République restera malade.

L‘effet Charlie et l’esprit républicain que lui attribue Mr Valls à tord ou à raison, a en tout cas, très vite fait "pchitt" pour laisser place à des actes odieux et intolérables à l'égard des citoyens juifs, musulmans, et chrétiens. Laissant planer ainsi l’esprit nauséeux de 1939  au dessus de nos tête et nous rappelant le sombre passé de notre pays. Quant à moi, je préfère me remémorer, avec nostalgie, l’esprit black blanc beur de 1998, dans l’espoir à nouveau de revivre ces moments de communions populaires.



Lahcen BENMAZA

lundi 4 mai 2015

Najat Vallaud Belkacem se convertit ...


 Najat Vallaud Belkacem se convertit ...



Je profite de la venue de Najat Vallaud Belkacem, ministre de l'éducation, ainsi que de Christiane Taubira, garde des Sceaux, pour rebondir sur l'affaire de la "jupe ostentatoire" du collège Léo- Lagrange.

Il faut constater, que la loi de 2004 sur les signes ostentatoires connaît aujourd'hui ses limites ("Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève."). En effet, cette loi est l'origine de dérives, allant l'encontre des valeurs de la République, car elle se veut de plus en plus restrictive.

Hier, les objets et certaines tenues vestimentaires (kippa, voile, croix) étaient ostentatoires.

Aujourd'hui, c'est l'ensemble des vêtements qui sont analysés en fonction des convictions de chacun. Cela ouvre grand la porte à tous les amalgames et à toutes les discriminations favorisant ainsi les injustices et l'incompréhension de nos concitoyens.

À ce rythme-là, je crains que ce soit la manifestation de l'individu lui-même, de ce qu'il est, de son origine ou de ce qu'il représente qui deviendra ostentatoire. Sans citer tous les projets de lois qui vont dans ce sens au travail, à l'université, allant meme à la suppression des fêtes chrétiennes. 

Cette loi est totalement contraire aux libertés de conscience, religieuse ou d'opinion, consacrées par notre Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, dans son article 10 ("Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi").

De plus, nous faisons face une nouvelle doctrine d'État : le laïcisme. Ce qui par essence, est en opposition avec les fondements posés par la loi sur la laïcité de 1905 ("Article 1- La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. Article 2- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la pressente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives l'exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites aux dits budgets les dépenses relatives des services d'aumônerie et destinées assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.")

Avec pour objectif de créer un État où la religion n'aurait pas le droit de cité. Les institutions ainsi que le législateur, s’appuient sur une lecture étrangement tronquée de la laïcité pour arriver à leur fin. Quand prendront-ils conscience qu'ils mettent en danger les droits fondamentaux des Citoyens, et la République elle-même ?

Je demande donc l'ensemble de la classe politique, de bien vouloir cesser de travestir la loi sur la laïcité, et de s'efforcer à l'appliquer correctement. Il semblerait que celle-ci, ainsi que Najat Vallaud Belkacem se soient converties au laïcisme.  

Rappelons que nous sommes dans un État de droit, et non pas dans un État roi, où l'État et ses institutions se doivent d'être neutres à l'égard des citoyens et non pas l'inverse. Nous devons consolider le bien vivre ensemble, afin de permettre tout citoyen de pratiquer, d'exercer ses convictions librement, en toute équité. Il faut donc apprendre nos enfants des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, en appliquant une laïcité qui inclut, et non une laïcité qui exclut ou qui combat les religions.

Vu les dérives qui découlent de la loi de 2004, une abrogation de celle-ci s'impose nous.




Lahcen Benmaza